Le.la psychologue clinicien.ne peut identifier, avec vous, vos propres ressources, vos angoisses et mécanismes de protection, afin de vous aider à en comprendre le sens et à vous sentir plus apaisé.e.
❝Je ne vais pas aller voir un.e psy, je ne suis pas fou.folle.❞
Le.la psychologue rencontre tout type de personne qui peut ressentir le besoin de s’exprimer, de partager ses questionnements, ses inquiétudes et ses doutes. Aller voir un.e psy n’est pas réservé uniquement aux personnes ayant une pathologie psychiatrique. Le.la psychologue lui-même s’adresse souvent à un.e autre psychologue pour suivre une psychothérapie.
❝C’est difficile de parler de son intimité à un.e inconnu.e.❞
Oui, il est vrai que ce n’est pas facile de s’exprimer sur ses émotions et son intimité à un.e psychologue qu’on ne connaît pas encore.
Toutefois, il peut être sécurisant de s’adresser à un.e professionnel.le, lorsque nous ne pouvons pas s’exprimer auprès de nos proches, de peur de les inquiéter, les décevoir, par honte et/ou culpabilité, ou encore par peur de ne pas être cru.e ou entendu.e.
C’est pourquoi, le.la psychologue vous proposera un cadre d’accueil sécurisant et il.elle travaillera avec vous l’alliance thérapeutique, pour que vous puissiez vous sentir à l’aise.
Le.la psychologue clinicien.ne est un.e professionnel.le formé.e à l’écoute, sans jugement, avec bienveillance et patience, tout en respectant votre propre rythme.
❝Un psy ne sert pas à grand chose, il.elle hoche de la tête et je me retrouve seul.e avec mes émotions.❞
Au-delà de bénéficier d’un espace de parole et d’écoute, le.la psychologue peut vous accompagner dans vos élaborations, réflexions et la compréhension de vous-même ou de votre histoire.
Le.la psychologue clinicien.ne n’est donc pas passif.ve, il.elle propose une écoute active et s’engage avec vous dans les rencontres.
Psychologue :
Le psychologue est un professionnel qui a suivi une formation de cinq années au minimum (Master 2 validé et reconnu par l’Etat) et qui est certifié par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Il exerce dans un cadre réglementé et dans le respect du code de déontologie des psychologues.
Le psychologue a une lecture non médicalisée des souffrances et des difficultés rencontrées par les patients. À la différence du psychiatre, le psychologue n’a pas fait d’études de médecine. Il ne peut donc pas délivrer d’ordonnance médicale et il n’est pas habilité à établir des diagnostics médicaux.
Au cours de ses études, le psychologue doit se spécialiser. Parmi ces spécialisations nous retrouvons principalement :
Psychothérapeute :
Le titre de psychothérapeute est également réglementé depuis peu. Aujourd’hui, seuls les psychologues, psychiatres et psychanalystes peuvent s’inscrire sur le registre national des psychothérapeutes et utiliser ce titre. En revanche, les autres praticiens (psychopraticiens, thérapeutes, coach…) ne sont pas soumis à une réglementation, ils ne peuvent pas utiliser le titre de psychothérapeute.
Psychiatre :
Le psychiatre est un professionnel ayant fait des études de médecine, il a la possibilité d’établir un diagnostic et de prescrire un traitement médicamenteux, de réaliser des ordonnances et arrêts de travail. Certains psychiatres sont également psychothérapeutes, ainsi ils peuvent parfois proposer une écoute et un accompagnement thérapeutique.
Psychologue et psychiatre peuvent proposer un accompagnement complémentaire, en fonction des besoins et de la demande du patient.
Psychanalyste :
Effectuer une “analyse” ou une “cure psychanalytique” implique des entretiens hebdomadaires et parfois de s’allonger sur le divan. La méthode psychanalytique se fonde principalement sur la libre association d’idées permettant l’expression de notre inconscient (à travers nos paroles, actions, rêves, fantasmes), elle-même favorisée par des rencontres très rapprochées.
Le titre de psychanalyste n’est pas réglementé par l’Etat. Toutefois, certains psychanalystes sont également psychologues ou psychiatres. Ces derniers également peuvent avoir une lecture psychanalytique de par leurs formations et intérêt, sans être psychanalystes.
Tandis qu’il est recommandé au psychologue et au psychothérapeute d’être lui-même accompagné en psychothérapie, il est recommandé au futur psychanalyste de s’investir dans une analyse personnelle, pour pouvoir exercer.
“Psychopraticien” et “thérapeute” :
Ces appellations ne sont pas réglementées par l’Etat, ainsi toute personne souhaitant s’installer en cabinet en tant que “thérapeute” ou “psychopraticien”, est apte à le faire, avec une formation ou non. En effet, le titre de psychopraticien est un titre libre, sans condition de diplôme. Ainsi, ils n’ont pas accès au titre de psychothérapeute et ne peuvent donc pas proposer de psychothérapie.
Ainsi légalement, un psychopraticien ne peut pas utiliser le terme "patient" pour désigner ses bénéficiaires, mais doit utiliser celui de "client".
De plus, le psychopraticien n'est pas soumis à un code de déontologie officiel (contrairement aux psychologues et médecins).